Baromètre annuel de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail – 1ère édition

Santé et reconnaissance : des attentes majeures, des actions à renforcer

Les salariés français sont globalement satisfaits de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) dans leur entreprise, selon les résultats de l’enquête que l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail a confiée à Odoxa. Mais ils estiment qu’elle a tendance à se détériorer. Ils considèrent aussi que les entreprises ne se préoccupent pas suffisamment de l’enjeu de la QVCT, que, pourtant, la moitié d’entre eux juge très important. Néanmoins, les efforts paient, même si les entreprises doivent les accentuer, en particulier concernant le management et la prise en compte de la santé physique et mentale.

Les chiffres à retenir
·       33% des salariés ne sont pas satisfaits de la qualité de vie et des conditions de travail dans leur entreprise
·       49% considèrent que le niveau de QVCT dans leur entreprise a tendance à se détériorer
·       2 salariés sur 3 signalent des problèmes psychologiques et physiques liés au travail.
·       44% sont insatisfaits de la transparence et de la communication dans leur entreprise
·       46% déplorent l’absence de reconnaissance de leur travail

1. Un tiers des salariés ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie et de leurs conditions de travail

La QVCT s’affirme plus que jamais comme une priorité pour 92% des personnes interrogées, 45% la jugent même « très importante ».

Un résultat qui fait toutefois ressortir des disparités :

  • les femmes y sont plus sensibles que les hommes (+6 points) ainsi quelques agents publics par rapport aux salariés du secteur privé (+7 points),
  • les salariés des grandes entreprises y accordent plus d’importance que ceux des TPE-PME : 56% des collaborateurs d’entreprises de plus de 5 000 salariés jugent la QVCT « très importante » contre seulement 31% des personnes travaillant dans des TPE de moins de 10 salariés.

La satisfaction des salariés s’avère mitigée : 67% se déclarent globalement satisfaits mais la moitié (49%) considère que le niveau de QVCT dans leur entreprise a tendance à se détériorer.

Un constat que font plus particulièrement les 50-64 ans (53%), les femmes (52%), les salariés de très grandes entreprises (60%) et ceux du public (55%).

2. Seuls 6 salariés sur 10 pensent que leur entreprise se préoccupe de leur QVCT

La perception des efforts des entreprises en la matière s’affiche, elle aussi, en demi-teinte : 54% des salariés considèrent que leur employeur est à l’écoute de leurs attentes et de leurs besoins, et constate des actions concrètes pour améliorer les choses.

Là encore, ils se sentent « mieux traités » dans les petites entreprises que dans les grandes structures, malgré les moyens financiers souvent plus élevés de ces dernières. 61% des salariés des entreprises de moins de 10 salariés se sentent écoutés en termes de QVCT, mais seuls 48% dans celles de plus de 5000 salariés

Mais quand les entreprises s’engagent, les efforts paient ! Lorsqu’une amélioration ou une action est mise en place, 75% des salariés concernés jugent alors que leur qualité de vie et leurs conditions de travail ont tendance à s’améliorer.

3. Santé au travail et management : les employeurs peuvent mieux faire

  • La santé des salariés en tension

Les messages des campagnes de prévention en matière d’équilibre de vie sont bien passés et les salariés affichent des comportements globalement positifs en matière de bien-être personnel.

80% estiment maintenir une bonne hygiène de vie, 79% respectent le devoir de déconnexion, 75% déclarent pratiquer régulièrement des activités de loisir et 73% disent avoir une vie sociale épanouie.

Mais 72% de salariés ressentent des états de stress ou d’épuisement professionnel (qui se reproduisent « souvent » pour un quart d’entre eux), reflétant l’impact des exigences professionnelles sur l’équilibre psychologique.

Et 69% des répondants souffrent de problèmes physiques, notamment musculosquelettiques – première cause de maladies professionnelles en France – ou liés à la sédentarité.

Or, trop peu d’entreprises agissent. Chez les 38% d’employeurs qui mettent en place des actions pour aider leurs équipes concernant le bien-être en dehors du cadre professionnel, l’impact est significatif : 85% des salariés sont satisfaits de leur QVCT, contre 55% dans celles qui ne le font pas (+ 30 points).

  • Le management néglige la transparence, la communication et la reconnaissance du travail

En dépit d’un taux de satisfaction globale très positif en matière d’organisation du travail et de management, des frustrations subsistent chez les actifs français.

74% des salariés apprécient particulièrement l’autonomie qui leur est laissée, 69% le respect du droit à la déconnexion et 64% la charge de travail. Même si les femmes se montrent nettement plus critiques sur ces sujets avec des écarts pouvant aller jusqu’à 12 points par rapport aux perceptions des hommes.

Deux dimensions clés de la QVCT, en revanche, sont épinglées par près d’un salarié sur deux : seuls 55% sont satisfaits de la transparence et de la communication de leur entreprise, et à peine plus d’un sur deux, 53%, s’estime satisfait de la reconnaissance de son travail. Les femmes se déclarent toujours moins satisfaites que les hommes avec des écarts pouvant aller jusqu’à 12 points.

C’est également le cas des salariés des grandes entreprises (5 000 collaborateurs et plus) par rapport à ceux des petites entreprises avec 16 points d’écart.

« La QVCT constitue un enjeu majeur d’engagement et d’attractivité pour les employeurs français. Dans ce domaine, notre Baromètre 2024 met en lumière une vraie montée en maturité des employeurs, publics et privés, face aux attentes des actifs français », observe Jérôme Ballarin, Président de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail. « Mais pour répondre aux défis actuels, les employeurs doivent passer à la vitesse supérieure et se concentrer sur deux priorités clés : améliorer la santé physique et mentale, et renforcer la reconnaissance du travail, un levier crucial pour contrer le désengagement et le turnover. Par ailleurs, les entreprises doivent outiller leurs managers, qui sont en première ligne sur ces enjeux, notamment via des formations au feedback. Les initiatives concrètes, lorsqu’elles existent, démontrent l’efficacité d’une approche proactive, qu’il faut aujourd’hui absolument généraliser pour le bien-être de tous. »

Jérôme Ballarin, Président de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail.

[1] Enquête réalisée du 6 au 13 novembre 2024 auprès d’un échantillon de 1 075 salariés représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

TROPHEES 2024 DE LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL & DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Ce jeudi 20 juin 2024, Jérôme Ballarin, Président de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail et Secrétaire général de la Charte de la Parentalité en Entreprise, a eu le plaisir de remettre les Trophées 2024 de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail à l’occasion de la Semaine de la QVCT. Cette cérémonie était accueillie par le groupe Ramsay Santé, en partenariat avec Les Petits Chaperons Rouges.

Les Trophées organisés par l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail récompensent les entreprises, quelle que soit leur taille, pour leurs actions concrètes dans les domaines de la Parentalité à 360°, des nouvelles formes d’organisation du travail et de management, plus globalement d’environnement de travail.

Trophée « Soutien à la parentalité à 360° »

🏆 BIC

Trophée « Prise en compte des enjeux de santé mentale au travail »

🏆 Banque de France

🏆 UTOPIES

Trophée « Transformation de la culture managériale »

🏆Ramsay Santé

🏆Lagardère Travel Retail

Prix spécial « Accompagnement de la convergence QVCT – RSE »

🏆SCOR

🏆Grant Thornton France

🏆Groupe Menway

Nous sommes heureux de constater, année après année, que les entreprises de toutes tailles, prennent une conscience accrue des enjeux de qualité de vie et d’amélioration des conditions de travail. Parents ou proches aidants, les collaborateurs ne peuvent donner leur pleine mesure que si leur situation est prise en compte. Et les managers sont la cheville ouvrière d’une transformation culturelle qu’il convient d’accompagner. La RSE s’invite naturellement dans cette démarche vertueuse pour créer davantage de lien. Nous sommes fiers de la promotion 2024 que nous vous invitons à découvrir. 

Les résultats du Baromètre RSE 2024 sont disponibles !

L’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail est heureux d’être partenaire de cette grande étude ouverte, portée par Vendredi et Kantar, aux côtés de 11 autres acteurs de référence

⭐️ Le Baromètre RSE 2024, c’est un état des lieux exhaustif et accessible de la RSE en France pour en comprendre facilement les enjeux :

🔥 La synthèse des pratiques RSE de près de 1000 entreprises

🎡 Un tour d’horizon à 360° des sujets et préoccupations majeurs

📖 50 pages de chiffres clés et d’analyses exclusives d’expertes et d’experts.

📊 Des graphiques simplifiés pour vous situer et vous comparer

Ce que révèle l’enquête doit nous réjouir : la tendance est à l’accélération des démarches RSE dans toutes les entreprises. Mais ce mouvement doit s’amplifier pour entraîner des transitions profondes et durables. Il reste donc à saisir les opportunités et à provoquer les changements pour être à la hauteur de l’urgence !

Avec le Baromètre RSE 2024, nous souhaitons donc porter cette ambition : aider chaque entreprise à trouver les leviers pour construire une RSE indispensable, structurellement mobilisatrice et réellement transformatrice !

👉 Je télécharge gratuitement l’étude complète : https://hubs.ly/Q02s5FxV0

Lancement des Trophées 2024 de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail

Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement des Trophées de la Qualité de de Vie et des Conditions de Travail.

Trois Trophées et un Prix spécial seront décernés lors d’une cérémonie qui se tiendra pendant la Semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT), le jeudi 20 juin 2024.  Nous vous invitons à candidater en présentant une ou plusieurs actions (mises en place ou en cours de lancement) parmi les catégories suivantes

Trophée 1 : Soutien à la parentalité à 360°

La parentalité au travail participe de la responsabilité sociétale des employeurs et répond à des enjeux d’intérêt général : égalité entre les femmes et les hommes, qualité de vie et santé au travail, inclusion professionnelle, natalité, bien-être et éducation des enfants, accompagnement des aidants familiaux, solidarité intergénérationnelle et assistance apportée aux salariés victimes de violences conjugales.

Ce Trophée récompensera les actions visant à proposer aux salariés-parents un environnement adapté aux responsabilités parentales et familiales, quelles que soient les configurations familiales et tout au long des cycles de vie. Ces actions s’adressent à toutes les catégories de salariés et se traduisent par la mise en œuvre de solutions adaptées au statut, au métier et au lieu de vie de chacune et de chacun.

Trophée 2 : Prise en compte des enjeux de santé mentale au travail

Selon l’OMS, la santé mentale « est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ». Or, les conditions de travail ont un impact important sur la santé mentale : d’après l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, près d’un travailleur sur cinq souffre, dans l’Union européenne, de troubles mentaux liés au travail.

Ce Trophée récompensera les actions destinées à prévenir les risques en termes de santé mentale, à mieux accompagner les salariés et à garantir au quotidien une expérience positive au travail, contribuant à la socialisation et à l’inclusion. Ces actions pourront toucher à des domaines aussi divers que le soin porté à la qualité des relations, la mise en place de rituels de vie en équipe, l’agencement des espaces de travail et leur adaptation aux différentes activités collectives (travail en mode projet, moments de convivialité…), la réinvention du « présentiel », ou la structuration du travail en mode hybride.

Trophée 3 : Transformation de la culture managériale

Le nouveau rapport au travail des salariés appelle une transformation des pratiques managériales, pour renforcer l’attractivité, la fidélisation et l’engagement durable des équipes. Les nouvelles pratiques de management doivent se traduire par des comportements fondés sur l’écoute, le dialogue, le soutien et la reconnaissance. Les managers doivent par ailleurs prendre en compte les aspirations des salariés en termes de conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi que de recherche d’utilité sociale et environnementale.

Ce Trophée récompensera les actions portant sur la transformation culturelle et managériale, à travers en particulier l’accompagnement des managers dans l’adoption de nouvelles pratiques favorisant le sens, la confiance et l’équilibre de vie, la mise en place de nouveaux rituels managériaux, l’animation des équipes en mode hybride, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes ou encore dans l’intégration des managers au cœur de la chaine de prévention, de détection et d’accompagnement des situations de souffrance mentale au travail.

Prix spécial : Accompagnement de la convergence QVCT-RSE

La Qualité de vie et les Conditions de travail et la Responsabilité Sociétale des Entreprises constituent deux piliers de la transformation durable des organisations. La QVCT parce qu’elle vise à instaurer les conditions d’une performance humainement durable. La RSE car elle définit et met en œuvre les actions pour un impact positif et durable de l’activité de l’entreprise sur son écosystème (ses équipes, ses partenaires et son environnement). Au carrefour de la QVCT et de la RSE, certaines actions permettent à la fois d’améliorer le bien-être des personnes et l’impact sociétal, comme les projets sur la diversité des équipes, qui améliorent qualitativement le bien-être au travail et l’inclusion des minorités de l’écosystème local, ou l’aide à la mobilité verte pour la préservation de la planète. D’autres actions, comme les plans de sobriété énergétique, sont certes moins propices au confort matériel des personnes mais concourent au bien-être éthique de ces dernières, dans la mesure où elles sont porteuses d’utilité sociale et environnementale, et donnent ainsi du sens à l’engagement des personnes pour leur organisation.

Ce Prix spécial récompensera en 2024 les actions visant à faire converger les démarches de QVCT et de Responsabilité Sociétale des Entreprises. Les actions concernées devront avoir un impact positif sur l’environnement, la société et le bien-être des collaborateurs. Elles porteront notamment sur l’écologie personnelle, en aidant chacune et chacun à rester actrice ou acteur de sa qualité de vie tout en réduisant leur impact environnemental au quotidien. Toute initiative favorisant la diversité et l’inclusion, les liens avec l’écosystème local et la définition de valeurs partagée avec ses collaborateurs sera aussi prise en compte.

L’analyse des candidatures portera sur 5 indicateurs :

  • La valeur ajoutée de l’initiative
  • La dimension inclusive de l’initiative
  • La mobilisation et l’implication de l’ensemble des parties prenantes
  • La promotion du dispositif auprès des collaborateurs
  • Le caractère duplicable de l’action

Nous vous félicitons pour votre engagement et vous remercions pour votre implication !

Bien chaleureusement,

Jérôme Ballarin, Président de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail, Secrétaire général de la Charte de la Parentalité en Entreprise

Catherine Marsault, Déléguée générale de l’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail

Comment concourir ?

Pré-inscription obligatoire avant le 30 avril 2024 : https://sphinxdeclic.com/d/s/alk831

Date limite de dépôt des candidatures : 22 mai 2024.

Pour nous contacter : cbm@observatoire.com

Rappel : les candidatures sont ouvertes aux entreprises et organismes du réseau de l’Observatoire de la QVT.

Entreprise et parentalité : objectif égalité !

L’équilibre vie professionnelle – vie personnelle préoccupe 92% des salarié-es (Observatoire de la QVT). Les responsabilités familiales qui font suite à une naissance sont d’ailleurs une des causes du bouleversement de cet équilibre.

Le problème, c’est que la parentalité en entreprise est trop souvent synonyme de tabous ou de discrimination de genre. En France, 50% des mères ont déjà eu le sentiment que leur maternité a freiné leur carrière contre seulement 18% des pères pour leur paternité (BVA).

Pour que parentalité rime avec vie professionnelle équilibrée, rendez-vous :

📅 le mardi 5 mars de 11H30 à 12H30 📍 En ligne, via ce lien d’inscription : https://hubs.ly/Q02jtP8R0

Cet événement de sensibilisation est co-construit avec l’équipe de Vendredi. Parce que pour agir, il faut comprendre 💪.

 Au programme  :

✅ Un tour d’horizon des conséquences qu’ont les responsabilités familiales sur la vie professionnelle des femmes et des hommes, et des écarts qui se creusent à ce moment.

✅ Le témoignage d’une invitée qui nous racontera les coulisses de la parentalité dans son entreprise

✅ Le partage d’une caisse à outils pour passer à l’action dans son entreprise

Au plaisir de se croiser le 5 mars !

Derniers jours !

Cher réseau,

🚨 Il ne reste que quelques jours pour nous aider à atteindre 1500 répondant·es ! Déjà 1000 responsables RSE ont répondu au questionnaire de cette 3e édition du Baromètre RSE. En participant à l’étude, chaque entreprise contribue :

📣 À renforcer l’impact et la reconnaissance de la RSE en France

💡 À enrichir une base de données fiable et open-source

📊 À une meilleure compréhension des enjeux RSE pour toutes les entreprises françaises en 2024 ! Et grâce à la force du collectif, nous avons le pouvoir d’aller plus loin. Ensemble, atteignons 1500 répondant·es et maximisons encore davantage notre impact commun 🎉 Vous souhaitez contribuer à ce projet d’intérêt général ?

▶️ Participez avant le 9 février et obtenez les résultats de l’étude complète en mars : 👉https://hubs.ly/Q02fr8_R0

▶️ Partagez le lien ci-dessus aux personnes en charge de la RSE dans votre entreprise ou taggez-les en commentaire !

▶️ Donnez de la force au projet ! N’hésitez pas à le partager : plus il est diffusé, plus il est utile à toutes et tous. En co-construction avec 12 organisations, le Baromètre RSE 2024 vise à créer une base de données open-source dédiée à la RSE. À la clef : 50 pages d’analyses et de chiffres pour permettre à chaque entreprise de se comparer et d’accélérer sa transition sociale et environnementale. Alors, ensemble, créons la plus grande enquête sur les pratiques RSE des entreprises françaises

L’Observatoire de la QVT s’associe au plus grand Baromètre ouvert sur la RSE en France !

L’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail s’associe à Vendredi, Kantar et 10 organisations pour la 3ème édition du plus grand Baromètre de la RSE en France !

Ce Baromètre RSE repose sur une enquête ouverte et accessible qui permet à chaque entreprise de se situer et d’accélérer sa transition.

Dans un contexte de convergence de plus en plus marquée entre QVCT et RSE,nous sommes ravis de vous proposer de participer à cette grande enquête et de saisir cette opportunité d’avoir ensuite accès aux résultats et aux pratiques de plus de 800 structures.

👉 Pour participer :https://hubs.ly/Q02fr8_R0

Nous sommes fiers de nous associer à cette étude exclusive et incontournable aux côtés d’acteurs de référence : 1% for the Planet, 2tonnes, B Lab France, C3D, Ecovadis, France Digitale, Haatch, Impact at Work, Kantar, Sami et Vendredi.

RETOUR EN IMAGES : Les 15 ans de l’OQVT

L’Observatoire de la Qualité de Vie au Travail tire le bilan des 15 ans écoulés et partage son grand axe de développement pour 2024 : la transformation sociale au service de la transformation écologique. 
Depuis 2008, l’Observatoire de la Qualité de vie au Travail impulse un mouvement d’ampleur destiné à inciter les entreprises à développer un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle des salariés. Une convergence qui s’installe entre qualité de vie au travail et RSE.

25 nouveaux employeurs signent la Charte de la Parentalité à l’occasion du 15ème anniversaire de l’Observatoire de la QVT

Le mardi 5 décembre 2023, 25 nouveaux employeurs, de toute taille et de tout secteur d’activité, ont signé la Charte de la Parentalité.

Prendre en compte la parentalité dans le monde professionnel, quelles que soient les configurations familiales et tout au long des cycles de vie, c’est aider les actifs, en particulier les salariés et les fonctionnaires, à concilier leurs vies professionnelle, personnelle et familiale : mieux vivre et mieux travailler.

L’attention portée à la parentalité participe de la responsabilité sociétale des employeurs et répond à des enjeux d’intérêt général : égalité entre les femmes et les hommes, qualité de vie et santé au travail, inclusion professionnelle, natalité, bien-être et éducation des enfants, accompagnement des aidants familiaux et solidarité intergénérationnelle.

Elle concerne tous les employeurs – publics, privés, de toutes tailles et tous secteurs d’activité – ainsi que toutes les catégories d’actifs à l’échelle nationale, voire internationale. Elle se traduit donc par la mise en œuvre de solutions adaptées au statut, au métier et au lieu de vie de chacune et de chacun.

Agir en faveur de la parentalité consiste à privilégier un environnement de travail qui permette aux personnes de s’épanouir professionnellement et personnellement.

En signant cette Charte en tant qu’employeur, les signataires témoignent de leur volonté de mettre en place des actions concrètes pour soutenir les actifs-parents, leurs enfants et leurs proches.

En vertu de cette Charte, ils s’engageont ainsi à :

Faire évoluer les représentations liées à la parentalité dans le monde professionnel

  • Sensibiliser, au sein de leur organisation, tous les acteurs aux stéréotypes et aux enjeux liés à la parentalité
  • Informer sur leur engagement l’ensemble de leurs équipes

Créer un environnement favorable aux actifs-parents en prenant en compte toutes les formes de parentalité

  • Faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale de chacune et chacun, en particulier dans les situations de vulnérabilité
  • Aménager l’organisation du travail pour permettre aux personnes concernées d’exercer leurs responsabilités familiales

Garantir le principe de non–discrimination dans l’évolution professionnelle des personnes en situation de parentalité

  • Favoriser des pratiques managériales qui garantissent l’inclusion professionnelle
  • Promouvoir des modes de fonctionnement qui assurent une équité de traitement au sein de nos équipes

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guerini signe la Charte de la Parentalité à l’occasion du 15ème anniversaire de l’Observatoire de la QVT

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a signé la Charte de la Parentalité à l’occasion du 15ème anniversaire de l’Observatoire de la QVT, pour que les employeurs publics aident leurs 5,7 millions d’agents à « mieux concilier leur travail et leur rôle de parents ».

Alors que « neuf agents (publics) sur dix » sont parents, selon le ministre, « c’est une évidence pour la Fonction publique » d’inciter les employeurs à créer pour eux « un environnement de travail favorable ».

En vertu de la Charte, les employeurs publics s’engagent à « faire évoluer les représentations liées à la parentalité dans le monde professionnel », à « créer un environnement favorable aux actifs-parents en prenant en compte toutes les formes de parentalité » et à « garantir le principe de non-discrimination dans l’évolution professionnelle » des agents parents.

Plus concrètement, ce document d’une page invite ses signataires à organiser en leur sein des actions de sensibilisation aux stéréotypes, ou encore à aménager le temps de travail des parents qui en auraient besoin pour « exercer leurs responsabilités familiales ».

Durant son intervention, M. Guerini a rappelé les résultats du sondage « Fonction publique + », centré sur les conditions de travail des quelque 110.000 répondants. Dans la consultation, près de trois agents sur quatre se sont dits intéressés par une réorganisation de leur temps de travail, a notamment souligné le ministre.

« On voit à quel point les questions de parentalité sont absolument centrales » pour un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, a-t-il ajouté.

Le ministre a enfin redit son intention de négocier « un nouvel accord » sur l’égalité femmes-hommes avec les syndicats « dans les prochains mois ». Conclu en 2018, l’actuel accord sur l’égalité professionnelle dans la fonction publique court jusqu’à la fin 2023.

Egalement présente à la Célébration du 15ème anniversaire de l’Observatoire de la QVT, la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé, a elle appelé à ce que les entreprises deviennent un « lieu bienveillant et accueillant pour les familles et pour les enfants ». Elle entamera au mois de décembre un « tour de France de la parentalité », pour rencontrer les acteurs de « tous les territoires », à commencer par des « parents » et « associations » mais aussi des « agents éducatifs », « magistrats », « élus locaux », « médecins » ou « pédopsychiatres ».

Source : AFP